📌 Le 20 novembre, l’OMS informait qu’en Belgique, une femme sur cinq déclare avoir été ou être victime de violences conjugales.
Ce chiffre est sous-évalué, notamment en raison de la crainte de représailles de la part du partenaire.
Au niveau européen, la situation est encore plus préoccupante : une femme sur trois déclare subir ou avoir subi des violences conjugales.
En ce 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes, le service AVEVI souhaite rappeler que, malgré la ratification il y a bientôt 10 ans de la Convention d’Istanbul par la Belgique, ainsi que la mise en place du Plan d’Action Global 2021-2025, la Belgique reste encore loin de respecter les obligations positives imposées par cette Convention.
En particulier, la protection des femmes migrantes victimes de violences intrafamiliales demeure insuffisante.
La Belgique reste en défaut de respecter l’article 59.2 de la Convention d’Istanbul, qui impose aux États membres de protéger toutes les femmes migrantes victimes de violences intrafamiliales, quel que soit leur statut de séjour. Aujourd’hui, cette protection reste en Belgique conditionnée à des critères trop nombreux, laissant pour compte un grand nombre de femmes migrantes.
Face à ce constat, l’ADDE organise le 11 décembre un colloque intitulé :
« Violences conjugales en contexte migratoire : regards croisés sur les procédures judiciaires et administratives ».
L’objectif de cette journée est de réfléchir ensemble à la question suivante :
Comment mieux articuler l’action des acteurs juridiques et judiciaires pour garantir une protection réelle et effective des personnes migrantes victimes de violences intrafamiliales ?
📍 Le colloque aura lieu à la Maison internationale des associations, rue de Washington 40, 1050 Ixelles, de 9h à 17h.



